MON DERNIER RECIT 25 (EXTRAIT)
Le soir, au téléphone, ma mère m'a avoué que depuis la porte vitrée de l'hôpital, sur le vaste perron duquel je les ai regardés s'en aller, la maigreur toujours plus prononcée de mon corps et de mon visage, émacié, mon teint livide au soleil rayonnant, les avaient impressionnés.
L'infirmière qui prend le relai auprès de moi, m'a expliqué que deux antibiotiques avaient été ajoutés au spasfon et au débridat depuis hier soir, car le scanner avait mis en évidence un oedème que les antibiotiques ont pour but de résorber.
Quoiqu'il en soit, j'éprouve des nausées, des douleurs abdominales assourdies et une fatigue immense.
Le soleil s'est installé dans sa clarté bleu ciel. Et la nature me contemple, sage.
Je n'ai plus peur désormais. J'habite mon espace intérieur. Je porte mon éternité.