ENFIN, NOUS Y VOILA: PARCE QUE TOUT A UNE FIN
Je n'ai pas pu répondre : j'ai juste reçu le message sur mon portable. Presque en même temps, à quelques jours près, de la proposition d'une grande maison d'édition, même pas à compte d'auteur, d'éditer mon dernier livre.
C'est sûr, il y a des symptômes alarmants mais bon, moi je marchais tout doucement, au soleil. Je sortais de ma banque où j'avais récupéré ma nouvelle CB quand je l'ai écouté son cri d'alarme... J'ai même dû prendre un lexomil pour éviter l'attaque !
Je suis rentré sur la pointe des pieds au studio, de peur de l'informer qu'il n'y avait plus assez d'hémoglobine à pomper et qu'il me lâche là, à deux doigts d'une édition en grande pompe !
J'ai bien fait de mettre en ordre tous mes papiers cette semaine...
Mais bon : le rappeler ? ne pas le rappeler et attendre ma visite chez l'acuponcteur jeudi à 17h 30 ? Perplexité...
Ca fait trois jours que je les connais moi les résultats de cette analyse de sang et je ne suis pas mort ? C'est pas parce qu'il va m'annoncer les risques encourus avec une composition sanguine comme la mienne que je vais lui claquer là entre les doigts...
Mais bon, comme je sens que les pressions vont me venir de partout pour que j'entre à l'hôpital pour une petite transfusion qui m'y gardera, Dieu seul sait combien de temps, je prends les devants, et je vous explique pourquoi quand on m'annonce que je vais être édité, je disparaît du net !
Pas de mystère entre nous : sincérité, chaleureuse amitié, talent !
Je vous embrasse tous très cordialement, et vous dis à bientôt : dans les vitrines des libraires !